mardi 23 avril 2013

DESCRIPTION DU SCENARIO PEDAGOGIQUE :




J’ai dû faire un cours d'expression plastique sur le « sur impressionnisme » à une
classe de BTS 2 CV option multimédia du lycée Le Corbusier le mardi 19 Mars
à 13h00


 salle d 105-106

  • 12h30 j'arrive dans l'établissement afin de m'imprégner de l'ambiance qui règne au sein de cette salle de cours qui sera la mienne durant une heure. Elle est spacieuse et séparée en deux par délimitation imaginaire mais néanmoins perceptible. Deux atmosphères se distinguent parfaitement : la première étant personnelle car chaque élève dispose d’un poste de travail pour effectuer des recherches utile à son projet ; la deuxième quant à elle plus collective car tous les élèves se rassemblent pour écouter le professeur leur donner des informations, débattre sur les idées, ou bien faire des comptes rendus. Lorsque je suis arrivée, j’ai été surprise de voir que des élèves de BTS 2 CV étaient déjà présents ainsi que certains BTS de 1ère année en Design Graphique dont j'avais eu l'occasion de rencontrer durant des séances d'observation. Ils étaient éparpillés dans la classe. Je les ai salués en entrant dans la classe et ils ont répondu à mes salutations. J’ai installé mes affaires sur le bureau du professeur en titre. C'était la première fois que j'intervenais dans une classe en tant que professeur pour enseigner et partager mes connaissances avec des élèves. Le fait de me retrouver face à eux m’a beaucoup stressé mais j’ai essayé de ne pas le montrer. Je pense que c’est une peur légitime qu’a dû ressentir chaque jeune professeur à ses débuts. En effet, on se demande en permanence si l’on va être à la hauteur, si le cours va intéresser les élèves…



  • 12h35 j'ai allumé l'ordinateur du professeur et j’ai été vite confrontée à un problème : celui du mot de passe que je ne connais pas. Heureusement que ma tutrice est arrivée au même moment pour me porter secours.J’ai ainsi pu faire quelques vérifications de dernières minutes telles que regarder si mon document pdf était lisible, voir quel logiciel s'ouvrait par défaut lorsque l'on veut visionner une image. Pendant ce temps, les élèves arrivent les uns après les autres et je me prépare mentalement à me mettre dans la peau du professeur.



  • 13h10 la première sonnerie a retenti et les élèves présents vaquaient à leurs occupations. Certains travaillaient sur leurs ordinateurs respectifs, d’autres partageaient leurs idées de projet. La bonne entente était nettement perceptible au sein de cette classe malgré la formation de deux clans très distincts.



  • 13h15 la deuxième sonnerie a annoncé le début de mon cours. A cet instant, le stress m'a envahi et de nombreuses questions ont assailli mon esprit. La crainte de ne pas être capable de leur tenir face, la crainte qu’il n’y ait aucun échange, la crainte d’être ennuyeuse….Ma tutrice m’a demandé de faire l’appel. Comme les élèves ne faisaient pas silence j’ai demandé à ma tutrice d'attirer leur attention.



  • 13h20 les élèves se sont alors assis sur les tables disposées face à moi avec du papier pour prendre des notes.Je les ai comptés pour voir si tout le monde était présent. Ma liste comprenait les noms et prénoms de 15 élèves or 13 élèves étaient présents. Sur les deux élèves absents l’un avait changé de classe et le second était un élève qui m'avait montré la veille les photos qu'il comptait utiliser pour son projet. On sentait à travers ses images que son rendu final serait très influencé par le phénomène dit « hipster » avec les triangles, les galaxies, la fumée, le tout basé sur la transparence et la superposition d'éléments. Je les ai salués et je me suis présentée. Puis, je leur ai exposé les choses que nous allions aborder durant la séance. Le fait qu'ils soient tous attentifs m’a très vite mis à l'aise. Je leur ai distribué à chacun un polycopié comportant la définition de la surimpression. J’ai demandé aux élèves si l'un d'entres eux voulait lire. En l’absence de réponse, j’ai décidé de désigner une élève pour qu'elle lise la définition. Elle a lu d’une voix basse ladite définition mais de manière suffisamment audible pour que je puisse l'entendre. Etant la plus éloignée, j’en ai conclu que les élèves assis près d’elle ne pouvaient que l'entendre. Je n'ai pas osé lui demander de lire plus fort par peur de la déstabiliser. Une fois la lecture terminée, je leur ai laissé deux minutes pour m’énoncer l’ensemble des synonymes du terme de « surimpressionnisme ». Pendant ce temps, j'ai écris au tableau sous forme de colonnes comportant les termes de « synonymes », « procédés techniques », « effets rendus », « sens à exprimer ». J’ai ensuite donné la parole aux élèves pour qu’ils complètent ledit tableau. Après un moment voyant que personne ne prenait la parole, j’ai décidé de leur donner des exemples tout en les écrivant au tableau. J’ai fait un tour de table en demandant à chacun d'entre eux de me donner un synonyme. Cette technique a été payante puisqu’ils ont rempli le tableau en cinq minutes. Les élèves se sont montrés très intéressés et ont volontiers voulu s’exprimer en donnant des réponses auxquelles je n’avais pas pensées.



  • 13h30 j’ai projeté mon document PDF sur le tableau montrant divers artistes ayant travaillé sur le thème du surimpressionnisme. J’ai interrogé les élèves sur le sens qu'a voulu donné tel ou tel artiste à son œuvre, sur les procédés techniques qu'ils ont utilisés et en quoi l’on pouvait conclure que c’était de la surimpression. Un vif débat s’est alors engagé et des désaccords se sont exprimés entre les élèves sur la préférence de telle ou telle œuvre. Cet échange m’a fait beaucoup plaisir car j’ai pris conscience qu’ils étaient tous intéressés y compris les élèves qui d’habitude étaient effacés ont voulu donner leur avis.




    essais de Pauline A.
  • 13h55 j’ai commencé la seconde partie de mon cours visant à rassembler les travaux d'élèves en vue d’échanger avec chacun d’entre eux sur leur projet final à réaliser. J’ai voulu que chaque élève me parle de l’avancée de son projet. S’il avait une idée sur le procédé technique qu’il comptait employer… J’ai très nettement ressenti que les élèves étaient moins disposé à parler de leur travaux…la plupart d'entre eux n'avaient pas encore d’idées. J’ai alors décidé de prendre au hasard l’un des essais photo disposé sur la table et réalisé à l'aide d'un sténopé DIY. J’ai alors demandé à son auteur de nous expliquer la technique utilisée puis je lui ai donné son avis. J’ai procédé ainsi avec l’ensemble des travaux qui se trouvaient sur la table. Une élève ayant réalisé beaucoup d'essais n’avait pas souhaité les mélanger avec ceux des autres élèves. Elle m’a interpellé afin que j’aille les voir et donner mon avis. Elle m’a parlé de tout ce qu’elle avait fait et m’a dit que je lui avais donné de nombreuses idées afin de pouvoir les finaliser. Le fait qu’elle me dise cela m’a profondément touché car j’ai su je mon cours allait servir à ces élèves. J’ai interrogé un autre élève qui n'avait pas vraiment parlé jusque là à cause de sa timidité…je l’ai complimenté sur le dessin qu'il m'avait montré la veille et je lui ai suggéré de s'en servir pour son projet. 



  • 14h10 je leur ai demandé s’ils avaient des questions et voyant qu’ils n’en avaient pas je les ai remerciés.




mon Pdf est à disposition ici : 

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